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Las Bodas de Cine
15 novembre 2007

C'était dit en bas

"Douceuh Fraaaanceuh..."  Retour au pays ce weekend pour cause de concert immanquable à l'Olympia lundi soir. Je rentre donc vendredi soir , ma petite môman vient gentiment me chercher à Beauvais. Je descends de l'avion, la sanction est sans appel : on se les pèle sévère dans ce pays. Et dire que j'ai failli oublier de prendre un pull.
Weekend sympa : je passe la journée de samedi dans la voiture à faire des allers-retours, c'est pas grave, ça faisait longtemps que j'avais pas conduit. On éludera l'air de rien le petit incident de rayage de voiture sur le parking de Carrefour. Je crois que le mec m'aurait fait un procès si j'avais pas été en pleurs. J'ai quand même proposé de tondre son jardin ou de faire sa vaisselle pour l'amadouer... Ca n'est pas allé plus loin. OUF...

biglebowskiA ce moment, il est important de préciser que ce weekend aura été celui des rendez-vous manqués. D'une part samedi soir. Petite fête entre potes. Faute de logistique, je sais qu'il y a une fête mais je sais pas où. Ah quand la technologie nous fait défaut, c'est tout notre petit monde qui s'écroule. Je me retrouve donc à passer la soirée avec Papou et The Fanch devant The Big Lebowski - j'avais pas été emballée emballée par Ladykillers mais j'avoue que celui là, c'est d'un tel non-sens que ça m'a vraiment beaucoup plu. A Fanch aussi, manifestement. Il insiste pour qu'on l'appelle The Fanch ou His Fanchness depuis samedi soir.

Ce qui est bien dans The Big Lebowski c'est que
y'a plein de beaux mecs...


Un dimanche comme un autre à base de Guerre des Moutons et de Lynx. Il fait franchement moche, un feu crépite dans la cheminée (oui parce que quand il crépite par terre, ça pose problème) et je me pince pour me rappeler qu'à Madrid il fait encore 20°C en journée...
Dernière nuit à la maison... grosse poussée de stress au moment d'aller se coucher. Alors quand Paola m'écrit un texto pour me dire qu'elle a perdu ses places de concert et qu'elle viendra pas, je fais un peu (beaucoup) la gueule. En 160 caractères, je me retrouve seule au concert et à la rue pour la nuit. Va falloir improviser.


Je débarque à Paris. J'avais jamais fait la sortie de St Lazare un lundi matin. Inutile de décrire la marée humaine de parisien pressés. Tout shouss vers République. Je serre les dents. "Valérie...euh comment dire... je peux dormir chez toi ce soir ?". Ouf sauvée. Je pars en toute quiétude. Ma coloc d'internat me sauve la vie ! Direction Beaubourg : les bonnes habitudes ne se perdent pas. Je fais la queue, je chope tous les bouquins sur Annette Messager, je vide ma carte de photocopies. Maintenant c'est direction la fac où je vais tenter de clairifier ma situation administrative. Le très aimable (c'est pas ironique) J. Douat a l'air complètement dépité quand je lui explique mon cas... J'avance pas des masses et de fil en aiguille je me retrouve à l'Olympia à 16h.  Les gens arrivent petit à petit et je tente une approche vers une nana qui est seule histoire de pas passer le concert toute seule. Bref c'est le squatt ! Mais force est de constater que le public de Beirut / Andrew Bird / Devendra Banhart est très sympa.
Tout devant bien sûr, vu l'heure à laquelle je suis arrivée. Enorme, magnifique, envoûtant... la banane depuis 3 jours.

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