On dirait le Sud

Les jours fériés en Espagne ne sont pas seulement nombreux, ils ont aussi la bonne idée cette année de tomber presque systématiquement un jeudi, ce qui entraîne invariablement un weekend de puente plutôt bienvenu lorsque l'on cause de petites excursions hors de Madrid.
Le weekend dernier c'était donc direction Séville, 6 heures de bus à l'allée, la même chose au retour. On aura rien vu du paysage, voyageant de nuit. A l'exception peut-être de la banlieue typically English de Madrid. Des briques, des briques et encore des briques. Après c'est le désert.

Ca m'emmerde sec de décrire les étapes du voyage, d'autant plus que rien n'a été vraiment exceptionnel. Beaucoup de promenades, des siestes au soleil.
Séville en hiver, c'est Paris en été : y'a du soleil mais on met quand même les manteaux !
Les orangers sont couverts de fruits, l'odeur de marrons chauds imprègne la rue et derrière son plateau, le vendeur est en T-Shirt à manches courtes. Pas de coups de klaxons, beaucoup d'espaces verts, on marche au beau milieu de la rue évitant de temps à autre le tramway qui traverse en silence la grande avenue de la Constitucion.
Sur la place de la cathédrale les sabots des chevaux résonnent sur les pavés. Ca sent bon, il faut doux, c'est vacances...


Ouais. C'est même terriblement indien comme ville. Du point du vue de l'orientation surtout. Sinon rien à voir. Mais chaque rue est aussi petite que la précédente, les plans aussi peu précis qu'une carte au trésor, ça tortille dans tous les sens et on ne sait jamais sur quoi on va tomber. A onze heure du soir, on espère que ce sera sur l'auberge de jeunesse !

On y retrouve les deux mecs espagnols de notre chambre, tout gentils, avec qui on finit par passer la soirée à jouer aux cartes. Très instructif puisqu'on apprend que "Le tas de merde" (bah ouais, vous croyez qu'on allait jouer au tarot ?) c'est pas du tout "Paquete de mierda" mais tout simplement "Burro"....âne quoi. Rebelotte le lendemain avec un jeu qui ne met pas particulièrement en valeur (cf Fig.1 ci-dessous).


"Euh...suis-je gentil avec les gens ?" demande Déborah avec écrit ZIDANE sur le front. Hésitation parmi les joueurs, j'imagine que certains d'entre eux chantent intérieurement "coup de boule, coup de boule..." !

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Comments

[Gaït]

Bon on commençait à désesmérer : plus d'articles, plus rien à lire....
Le désert quoi. Bon on reste encore sur sa faim, parce qu'on ne sait pas trop ce que tu as fait à Séville mais c'est un bon début.